Joseph Pasquet |
Joseph Pasquet Sa NaissanceJoseph Pasquet est né le 20 Mars 1888 à Château-Chinon,
place Notre-Dame, où ses parents, Eugène Paul Pasquet et Marie Thibault,
tenaient un magasin d’alimentation créé quarante ans plus tôt par son
grand-père venu de Saint-Honoré.
Onze frères et sœurs suivront. Ses étudesCe fut tout d’abord le collège Saint-Romain de
Château-Chinon avant un premier départ, pour Paris où il entra à l’Ecole Saint
Michel.
De retour en Morvan, il devint le représentant de ses parents, de la Maison Pasquet. Ainsi, pendant 2 ans, il parcourut la région, se rapprocha des habitants avant de céder à l’appel du « grand-nord ». Sa rencontre avec un prêtre canadien l’a convaincu : Il part en 1908, il n’a que 20 ans, pour le Canada. Sur place, il ne succombe toutefois pas aux grands espaces ni à la vie de trappeur. Il entre à l’Université de Québec, à l’Ecole d’Agriculture de Sainte Anne de la Pocatière. Il poursuit ses études et obtient un brevet de capacité à l’Institut agricole de la Trappe d’Oka où il deviendra professeur de zootechnie. Son mariageDe retour en France en 1913, il épouse Marie Solange
Elisabeth Perraudin le 1er février 1913 (l’histoire ne dit pas s’il est revenu
exprès) puis retourne enseigner à Sainte Anne de la Pocatière.
Sa descendance- "François" Joseph Eugène PASQUET (1913-1978)
- "Paul" Joseph Georges PASQUET (1915-1916) - "Bernadette" Josèphe PASQUET (1916-2018) - "Jean" Marie Georges PASQUET (1918-2007) - "Michel" Eugène Marie Joseph PASQUET (1920-1944) - "Marie" Josèphe PASQUET, Comtesse GAUDART (1922- ?) La grande guerreEn 1915, c’est un nouveau retour en France. Cette fois
c’est pour s’engager et défendre la patrie. Sa santé en décide autrement et il
ne sera pas incorporé.
Ce sera encore un retour vers le Québec. De nouveau commerçantLe décès de son fils Paul et la maladie de son père
l’amènent à revenir au pays.
Il reprend immédiatement l’épicerie avec son frère Henri. Au Canada, ce sera l’agronome Louis de Gonzague Fortin qui lui succèdera avec Adélard Godbout pour adjoint, l’ex-futur adjoint de Joseph Pasquet. Son père décèdera en 1921 et, en 1950, son fils François remplacera Henri aux affaires. Pendant près de quarante ans il se consacrera à cette activité qui mettra fin à la parenthèse Canadienne. Un créateur dans l’âmeAprès avoir été expert pour la chambre de commerce de la
Nièvre, il fonde le Syndicat d’Initiative de Château-Chinon, devient Président
d’Honneur des Galvachers et organise de nombreuses fêtes à caractères
régionales et traditionnelles.
En 1927, avec son ami Gautheron du Coudray, il fonde le premier musée de Château-Chinon qui deviendra rien moins que l’actuel célèbre « Musée du costume ». La seconde guerre mondialeIl y perdra son fils Michel âgé de 24 ans, en Septembre
1944, sur le plateau de Langres, ( Mort au combat le 11 septembre 1944 à
Belmont en Haute-Marne )
La passion du MorvanAprès avoir publié un premier ouvrage en 1954, « Le haut
Morvan et sa capitale Château-Chinon », les conditions économiques ne lui étant
plus favorables, il se retire des affaires en 1963, et se consacre
essentiellement à l’écriture.
Ce sera le prix littéraire du Morvan qu’il obtient en 1968 pour « En Morvan, souvenirs du bon vieux temps » et des textes dans le « Journal du Centre » sous le pseudonyme d’ « Argolet ». Eugène de Chambure nous rappelle dans son glossaire que l’ « Argolet » était du Houx et un « Argolois » un lieu planté de houx. Y avait-il un rapport avec son écriture qui se serait voulu « piquante » ? Cette passion du Morvan le conduira à fonder l’ « Académie du Morvan » le 15 juillet 1967, avec deux prestigieux locataires de Château-Chinon : François Mitterrand, mais aussi avec Henri Perruchot, écrivain et philosophe et l’un des fondateurs des prix littéraires du Morvan. La devise en sera : « Tout ce qui intéresse le Morvan est nôtre ». La finEt c’est avec les académiciens du Morvan qu’il quittera
son beau pays, au cours d’un repas d’assemblée générale.
Un malaise, un cours séjour à l’hôpital d’Autun puis un retour chez lui où il décèdera le 10 octobre 1972, à l’âge de 84 ans. Il laissera en héritage une partie de sa superbe bibliothèque, participant encore après son départ à l’enrichissement de « son » Académie. Sources documentaires- Wikipédia
- Académie du Morvan : « Des Morvandiaux, de l’ombre à la lumière-Joseph Pasquet » - Site de l’ Académie du Morvan : https://academie-du-morvan.org/" target=" - Geneanet |